Dongni Hou est née en 1987 en Chine dans la province du Liaoning à Fuxin. Elle étudie les arts plastiques dès son plus jeune âge et intègre à 19 ans la célèbre Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg en Russie. A l'occasion de l'obtention de son Master, une de ses œuvres est choisie pour rejoindre les collections permanente du Musée de l'Académie. Elle vit et réside aujourd'hui en France, étudie à l'ESA de Dunkerque et enrichit ses réflexions sur l'Art Contemporain.
Du 9 décembre au 13 janvier 2017, Laurence Esnol Gallery présente l'exposition "Nexus" et dévoile le travail d'Hélène Delmaire, Dongni Hou et Julie de Pierrepont. Trois jeunes artistes, trois femmes, qui chacune à leur manière explorent des territoires de jonctions formelles et intellectuelles.
Dans le lexique médical, le Nexus est une jonction cellulaire. Plus communément, il s'agit d'un lien entre deux sphères. Cette interrogation sur le lien irrigue le travail de ces trois artistes. Pas question ici d’oppositions, les mondes et les idées sont assemblées d’un trait, tissés ensemble. Le dialogue opère entre une pratique plastique traditionnelle et la création contemporaine, entre l'inné et l'acquis, les racines de l'enfance et la brutalité du monde adulte.
Le corps n'est jamais loin dans les œuvres de ces jeunes femmes. La dimension tour à tour charnelle, organique, voire même matricielle des œuvres présentées interroge l'intime et son pendant : la surexposition. L'idée de création totale est quasi obsédante, qu'elle soit artistique, physique ou émanation de la psyché.
Entre les lignes et les récits, entre la douceur et l'application, chaque œuvre présente son lot de subversion symbolique ou factuelle. Ces œuvres introspectives nous sautent à la face et nous remuent les tripes, nous plongeant parfois à la lisière ténue de la fascination et du repoussoir.
Nexus relève de l'expérience sensorielle, on s'y glisse comme dans un souvenir, entre le rêve et la mémoire d'un magma originel.